Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
A la reconquète de la 1ère circonscription de l'Ardèche
4 avril 2007

Scandale à la maternelle !

Comme toute mère de famille, j’ai été horriblement choquée d’apprendre que neuf élèves de l'école maternelle du village de Maincy (Seine-et-Marne), âgés de 3 à 6 ans, ont été nourris au pain et à l'eau lundi, faute de tickets de cantine.

S’il est du devoir de toutes les familles de régler, à temps, les tickets de cantine de leurs enfants, il est insupportable que les enfants soient victimes d’une incapacité ou d’un oubli de leurs parents.

Est-il humain d’exclure des enfants de 3 à 6 ans alors que la priorité politique devrait être de réapprendre à vivre ensemble à nos enfants ?

Certains se réfugieront derrière la loi pour trouver cela normal. Pour ma part, il est question d’humanisme et de bon sens. Consciente que la gratuité pour tous est fiscalement impossible et considérant qu’il est de la responsabilité de chaque parent d’assumer le coût de la cantine scolaire, je suis pour une plus grande souplesse dans les règlements pour les familles en difficulté et un soutien ponctuel des mairies (et des CCAS en particulier) lorsque la situation familiale l’oblige ! L’objectif a atteindre étant que des enfants de 3, 4, 5 ou 6 ans ne soient plus mis à l’écart et se retrouvent le ventre vide pour affronter un journée d’écolier,…

Rachel COTTA

enfants_a_la_cantine_articleimage

Publicité
Commentaires
J
je vois que les argumentaires de l'UMP sont toujours bien utilisés.... et puis il est vrai qu'en matière de personnalité autoritaire, démagogique, agissant pour sa propre gloire, vous avez ce qu'il vous faut sous la main...<br /> alors je vous donne un peu de lecture. Un texte produit par Michel Onfray avec lequel le candidat sortant de la majorité UMP se vantait d'avoir dialogué pour un magazine philosophique(on sait à quels dérapages cela l'a conduit...) <br /> "Michel Onfray : Les habits de grand-mère Sarkozy<br /> Si la mesure de l'intelligence politique est impensable, celle de la démagogie est possible. Tout homme – ou femme bien sûr…- politique qui parle à rebours de ce qu'enseigne son passé d'élu est un démagogue. Tout homme qui dit pour demain l'inverse de ce qu'il a fait pendant une carrière en est un. Plus l'écart est grand entre son action passée et ses paroles présente, plus c'est un maître en démagogie. <br /> Démagogue en chef, par exemple, Jacques Chirac creusant la fameuse « fracture sociale » pendant un quart de siècle d'action politique aux plus hauts sommets et, après s'en être indigné, sollicitant les électeurs pour la combler ; Jacques Chirac polluant pendant le même temps les nappes phréatiques avec ses décisions en matière agricole et, après s'en être offusqué, affirmant la nécessité d'une écologie qu'il incarnerait ; Jacques Chirac violant la République pendant des décennies – des frais de bouche aux emplois fictifs , en passant par les marchés truqués ou les faux électeurs- et s'en disant le garant comme chef de l'Etat. La liste est longue, chacun le sait...<br /> Prétendant au remplacement et au titre, Nicolas Sarkozy est en passe de décrocher la timbale. Car ce maire refusant la construction de logements sociaux dans sa ville de Neuilly ; cet homme de parti plusieurs fois traître à son camp ; cet encarté défendant une politique de droite depuis son plus jeune âge ; cet allié des puissants fort avec les faibles, faible avec les forts ; cet ami des patrons de presse qui demande et obtient le licenciement d' un directeur de journal qui expose sa vie privée en dehors des clous fixés par le ministre habituellement iconophile ; ce vindicatif fasciné par les nettoyages de banlieues au kärcher ; cet expéditif qui assimile tout jeune des banlieues à de la racaille ; ce courtisan de Georges Bush auprès duquel il tient des propos de féal de l'autre côté de l'Atlantique ; ce ministre qui convoque place Beauvau le directeur d'une maison d'édition pour interdire un livre à paraître sur son épouse volage ; cet homme, donc, n'existe pas, ou plus, car il a changé… <br /> Ce Nicolas Sarkozy est mort. Enterré. Fini. Décédé. Terminé. Disparu. Trépassé. Plus d'un quart de siècle d'une carrière politique s'envole en fumée. Plus de traces. Pas de preuves. C'était hier. Aujourd'hui, plus rien n'existe comme avant. Car il a changé sous le coup d'une souffrance : cet homme, rendez-vous compte, a été trahi, abandonné, quitté par sa femme – dont il est tombé amoureux le jour même où, maire qui officiait, il a décidé qu'elle ne resterait pas longtemps l'épouse de Jacques Martin, le mari du jour. Avec ce banal adultère des familles, Nicolas Sarkozy a appris la douleur, la peine, le petit homme est devenu grand. Désormais, il peut être Chef de l'Etat.<br /> Donc cet homme nouveau n'a plus rien à voir avec le méchant, le partisan, le sectaire, le traître, le disciplinaire, l'autoritaire, le velléitaire, le réactionnaire, le colérique, l'irascible, le nerveux, l'atrabilaire, le susceptible, l'arrogant, l'ambitieux qu'enseignent trente années de pratique politicienne de Neuilly à Beauvau . Et cette métamorphose, promis, juré, craché, n'a rien à voir avec le désir d'obtenir les suffrages d'électeurs qui disposeraient encore d' un peu de mémoire et dont l'intelligence ou le bon sens auraient survécus au pilonnage médiatique et hagiographique massif depuis des années de matraquage iconique. <br /> Dès lors, l'homme nouveau, le Nicolas rédimé, le Sarkozy métamorphosé, le candidat aux stigmates présidentiels fait sa déclaration de candidature là même où Chirac avait fait la sienne – qui offrira un jour à cet homme le « que sais-je ? » sur la psychanalyse ? « Le canard enchaîné » prouve dans son édition suivante qu'il n'y avait pas plus de 25.000 personnes, la presse quasi unanime, déjà aux ordres, annonce 100.000 , et ne publiera pas de rectificatif – là comme ailleurs.<br /> Son porte plume Henri Guaino taille le costume nouveau : cet homme qui soutient et met en œuvre depuis trente ans la politique libérale qui génère chômage, misère, pauvreté, délocalisations, paupérisation cite Jaurès et de Blum ; ce maire qui refuse les bâtiments sociaux dans sa ville en appelle maintenant au droit opposable au logement ; le copain des coquins patrons de presse qui débarquent le directeur de « Paris Match » responsable de la publication de l'icône de l'adultère uxoral se fend d'une lettre de soutien à « Charlie Hebdo » embarqué dans un procès moyenâgeux au nom de la liberté de la presse ; le quêteur d'onction américaine qui fait acte d'allégeance à Bush et se désolidarise des positions françaises à la Maison Blanche se réclame désormais du Général de Gaulle et de la Résistance ; ce pourfendeur des syndicats, de la réduction du temps de travail, de l'abaissement de l'âge de la retraite, du droit de grève célèbre la mémoire du communiste Guy Môcquet ; cet homme aux rares neurones intellectuels, qui, pour toute caution culturelle, met en avant Doc Gynéco, Christian Clavier, Johnny Hallyday – courtisan de tous les présidents de la V° depuis qu'il paie des impôts-, cet être qui, hier, ricanait et sortait son revolver dès qu'il entendait le nom de La princesse de Clèves, cite aujourd'hui Voltaire, Victor Hugo , Emile Zola ; ce traître, ce cynique, cet immoraliste, cet apostat multirécidiviste se paie même le culot d'en appeler à la morale, aux valeurs, aux vertus ; cet aspirant nettoyeur de banlieues convoque blacks et beurs sur les podiums de ses meetings ; cet habitué des palais de la République, de l'or des logements de fonction , des lambris de ministères, des voitures avec gyrophares, et escortes policières, débarque devant les caméras en Renault de gamme moyenne pour monter à la tribune et convoquer une fois encore Jaurès et Blum , mais à la Mutualité cette fois ci !<br /> Si l'on veut désormais que les mots puissent encore signifier, alors recadrons les choses et destinons lui celui de démagogue, de candidat de la démagogie, de roi de la démagogie, de chef de la démagogie, de président de la démagogie. Trente années de politique , de la mairie au ministère en passant par les instances départementales et régionales, témoignent de la nature véritable de cet homme de droite qui revêt aujourd'hui des habits de la gauche. C'est un loup déguisé dans les vielles nippes d'une grand-mère. On connaît l'histoire… Je crains que les habits nouveaux séduisent les amateurs d'histoire, de fable, de romans, de films, de fictions. Le soir du deuxième tour, la grand-mère pourrait bien apparaître à la fenêtre de l'Elysée, les habits du travestissement abandonnés à même le sol , démaquillée, avec le visage qu'on lui connaît depuis trois décennies : celui d'un prédateur. Ce soir là, il sera trop tard pour tous les chaperons - rouges ou non."<br /> <br /> Edifiant ! On attend avec impatience de lire Azouz Begag dans le texte !
J
Cher jeff2bruges (qui ignore qu'il y a de très bons chocolats à Privas, si j'en crois son pseudo)<br /> <br /> Vous comparez le soi-disant départ d’Azouz Begag à celui d’Eric Besson. C’est un bel exemple de manipulation des événements. <br /> <br /> Sachez que Azouz Begag ne soutient pas Nicolas Sarkozy, et ce depuis toujours. C’est à l’origine Dominique de Villepin qui l'a choisi comme ministre délégué à la Promotion de l’égalité des chances. Azouz Begag préfèrait cet intitulé au terme "intégration" utilisé par la gauche et SOS Racisme : « Les beurs ont envie de se venger de l’escroquerie socialiste, et la droite, avec son pragmatisme, a raflé la mise ». <br /> <br /> Se posa la question de la discrimination positive. De son expérience américaine en 1988, Azouz Begag avait pourtant rapporté une volonté farouche de défendre ce concept, concept qu’il condamne aujourd’hui par opposition avec le choix de nommer pour la première fois un préfet musulman, Aïssa Dermouche : « En parlant de la nomination d’un préfet musulman, Nicolas Sarkozy a tué volontairement la discrimination positive »<br /> Nous ne voyons pas trop bien pourquoi. <br /> <br /> Monsieur Begag ne milite donc pas pour Nicolas Sarkozy pendant la campagne. Il déclare dès novembre 2006 : « Je voterais Dominique de Villepin, même s'il ne se présentait pas », ce qui ne veut toujours pas dire grand-chose, puis, deux mois plus tard, le 15 janvier 2007 : « Ce sont Dominique de Villepin et Jacques Chirac qui m'ont tendu la main ». On le voit, Begag serait plutôt un chiraquien obtu.<br /> Monsieur Besson, lui, était un vrai proche de Ségolène Royal, un de ses plus proches conseillers économiques, l’un des concepteurs de son programme électoral. Vendredi 6 avril 2007, il s’exprime encore dans LEXPRESS.fr, « Mon départ est globalement lié à la conception qu'à Ségolène Royal de la politique mais il est vrai que sur quantité de sujets majeurs - la politique énergétique, la politique industrielle, les impôts, les emplois, etc. - je n'ai pas bien compris quelles étaient ses orientations exactes… Je ne comprend pas cette proposition (de Contrat première chance) qui me paraît bien éloignée des thèses du parti socialiste. Je ne crois pas que cela puisse intéresser des artisans ou commerçants de voir des jeunes sans qualification les rejoindre »<br /> Accusé d’être un traître, Besson s’en défend courageusement et dans l’honneur : « Traître à quoi ? Au parti socialiste ? Il trahit lui même son histoire et son identité en s'abandonnant entre les mains d'une candidate pour la seule raison qu'elle serait la seule à "pouvoir battre Sarkozy", ce qui reste d'ailleurs à démontrer... Je préfère vous donner le sentiment de trahir le parti socialiste que de trahir mes convictions… une tradition qui va de Jaurès à Jospin en passant par Mendès France. Je ne veux pas trahir enfin ceux qui me font confiance. Or, je ne crois pas que Ségolène .Royal possède les qualités nécessaires pour présider la France. Puisque la traîtrise vous attire, je préfère trahir un parti que mon pays. »<br /> Après tout, si Monsieur Besson a raison et si par malheur cette dame devait présider la France un jour, alors nous aurions comme chef d’Etat une personne autoritaire, démagogique, issue de l’ENA (Ce qui n’est pas le cas de Sarkozy), prête à suive les conseils qu’elle se donnera elle-même, augmentant les déficits, creusant la dette, fragilisant la puissance française et appliquant des idées combattues par la majeure partie du monde contemporain, pour sa propre gloire.
J
c'est drôle, on aurait pu penser que ceux-là même qui ont utilisé le départ de Besson pour accréditer la thèse de la crise au PS auraient pu réagir, avec la même célérité, à un autre claquement de porte : celui d'Azouz Begag qui dénonce, dans un livre à paraître, certaines attitudes que le candidat Sarkozy aurait bien voulu cacher à ses électeurs<br /> Sarko serait un homme colérique, impulsif et violen quand on lui résiste ou qu'on n'abonde pas dans son sens (comme sur le plateau de France 3 il y a quelques semaines...): Azouz Begag en a fait les frais<br /> peut-on vraiment confier la force de frappe nucléaire à quelqu'un qui ne maîtrise pas ses nerfs ?
J
Ketche,<br /> <br /> Vous avez du me lire vite ou mal me lire ou peut être me suis-je fait mal comprendre.<br /> Relisez moi plus attentivement, je n'ai pas du tout évoqué la gratuité des transports collectifs, idée qui vous a fait régir pourtant sur le thème de l'assistanat. <br /> <br /> Je crois que vous avez confondu un certain nombre de choses et, notamment en employant le terme de "pris en otage", vous devriez vous garder d'employer une telle sémantique à ce sujet, sémantique qui déforme la réalité des choses. <br /> Non ce n'est pas une "prise d'otages", ce sont des enfants qui ont été privés de déjeuner. <br /> <br /> Par ailleurs, je vous parle de M. Sarkozy, vous me parlez de la gauche qui selon vous fait pire. Je ne veux pas choisir le "moins pire" et je trouve surprenant qu'à chaque fois qu'une critique est adressé à un candidat ou à un "camp", la meilleure réponse qui me soit fournie soit "oui mais regarder l'autre en face il fait pire". Comme s'il était impossible de réfléchir un peu, de se poser des questions, pour qu'une idée, une politique devienne meilleur et non pas seulement "moins pire".<br /> <br /> Solidairement vôtre,<br /> <br /> Jojo
L
c'est drôle, j'ai déjà lu ça quelque part... un commentaire qui, d'ailleurs, n'est pas resté longtemps sur ce blog... mais c'est vrai qu'il visait votre candidat suppléant, alors c'était ennuyeux... allez, Ketche, je suis sûr que par soucis d'équilibre le modérateur de ce blog va faire le nécessaire pour remettre en ligne mes commentaires qui, s'ils n'étaient pas agréables à lire et, j'en conviens, assez peu constructifs (comme le vôtre, d'ailleurs), n'en étaient pas pour autant insultants, quoi qu'en ait dit M. Jean (tiens, on le voit moins, M. Jean, sur ce blog : j'espère qu'il n'est pas souffrant ? Mais peut-être a-t-il juste changé de pseudo ?...)
Archives
Publicité
Publicité